The getaway... Un
jeu dans lequel sony avait misé gros : plus de 80 millions de francs,
c’est dire si l’éditeur y croyait. Un titre qui n'avait pas froid aux
yeux et comptait bien rivaliser avec le grand GTA3, bien que le jeu tente
une approche légèrement différente de ce genre dans lequel on peut se
balader librement. Avec son style plus cinématographique et son ambiance
plus polar (il a été interdit aux mineurs), The Getaway est un titre
plus violent et qui se prend bien plus au sérieux que GTA3 dont
l'ambiance et l'apparence visuelle permet de plus rapprocher d'un dessin
animé.
L'HISTOIRE
Mark Hammond,
un ex-taulard qui, après sa sortie de prison a laissé tomber sa
vie de bandit, vit à présent tranquillement avec sa femme et son fils
Alex. Mais un jour des bandits tentent d'enlever sa femme et son gosse.
L'histoire prend une mauvaise tournure et sa femme est tuée dans la rue,
tandis que son fils est enlevé.
Hammond est alors contraint de travailler pour les
bandits qui ont enlevé Alex.
Assassinats, courses poursuites, destructions : rien
ne lui est épargné.
TROP REALISTE ?
The Getaway est un jeu beaucoup plus réaliste que gta3 ou gta vice
city. Aucun barre de vie, de bouclier, ou autre barre de caractéristique
n'est affichée à l'écran, on voit juste le personnage, et la santé de
celui-ci se devine à son attitude : s'il boite ou s'il est couvert de
sang, sa vie est faible. De même le nombre de balles restantes et le
temps ne sont pas affichés sur l ‘écran.
En voiture il n ‘y a pas de carte, les clignotants
vous indiquent la direction. Le jeu se veut ainsi réaliste : vous
tomberez parfois dans de impasses ou repasserez plusieurs fois au même
endroit pour chercher un endroit.
Pour voler ou réquisitionner une caisse vous devez dégainer
votre arme pour intimider le chauffeur.
Quant à la ville (Londres) elle est immense et
chaque bâtiment est a l ‘endroit exact de la vraie capitale : d'un
point de vu graphique GT3 est bien moins réaliste. Le travail que les
développeurs ont du effectuer pour pouvoir reproduire ainsi si
fidèlement la capitale est monstrueux : des milliers de photos furent
prises, des heures de temps furent consacrées pour arriver à ce
résultat.
Vous
n'êtes pas libre de vous déplacer dans la ville dès le début. Ce n'est
qu'une fois que vous aurez fini les 24 missions (12 avec Hammond et 12
autres avec l ‘inspecteur Carter ) qu'un mode promenade vous sera
proposé.
Comme annoncé en introduction, The Getaway est
interdit aux moins de 18 ans... Il comporte en effet quelques scènes
légèrement choquantes et a un rendu trop réaliste (c’est ce qui a était
annoncé par le csa). Des morts, des insultes, du sexe, mais tout ceci
présenté de manière presque cinématographique, contrairement à gta
vice city ou gta3.
En bref....
Graphismes |
17/20 Les
graphismes sont somptueux car les scène ont été jouées
auparavant par de vrais acteurs. |
Jouabilité |
11/20 La jouabilité
est assez moyenne : on a beaucoup de mal à contrôler très bien le
personnage. Lisez la notice avant de jouer pour essayer de mieux
démarrer... |
Durée de vie |
14/20 Le mode
Histoire n'est pas très long. En revanche le mode promenade vous
permettra de pallier à cet inconvénient. |
Bande Son |
16/20 Les musiques sont assez nombreuses et collent
bien au jeu et à son ambiance policière. Côté sons, les insultes
que l'on peu entendre de temps en temps participent au réalisme du
jeu et sont très bien adaptées. |
Scénario |
15/20
Cela pourrait être un scénario de film, tant les
rebondissements sont nombreux. Mais on regrette que le joueur soit
parfois si statique et doive passer son temps à accomplir des
tâches ennuyeuses... |
NOTE
GENERALE : 16 /20
Au
final, bien que The Getaway pêche par certains de ses défauts (angles de
caméra, jouabilité, mode histoire assez court), il n'en demeure pas
moins un très bon jeu de par ses graphismes très travaillés, sa bande
son excellente, son ambiance très prenante et son mode Promenade à
travers la ville de Londres très fidèlement reproduite.
Huricane |